Association des Amis de Rabelais et de La Devinière
La Rabelaisie
Comment la Rabelaisie se visite,
se boit et se dévore
jusqu'à la " substantifique moëlle "
Remontez ensuite la rive sud de la Loire et vous arriverez à la centrale nucléaire d’Avoine, cathédrale des temps modernes ! La grosse boule, Chinon I, se visite. Elle reflète, le soir, les couchers de soleil de façon admirable. Traversez vers Port-Boulet (ancien port charbonnier ?), faites un détour vers le château des Réaux et ensuite, filez à Bourgueil et son abbaye construite en 990.
Un évêque de Maillezais, Louis Rouault, en fut l’abbé au XVe siècle. Rabelais, paraît-il, aimait à y festoyer… Jean Carmet n’est plus là pour vous faire goûter et apprécier le vin de ce coté-ci de la Loire, mais vous trouverez quantité de viticulteurs sur la route de Saint-Nicolas-de-Bourgueil et Restigné.
Encore un petit détour : à Gravot, quelques lieues au nord de Bourgueil, se situe la « maison de Rabelais ».
Allez donc à Langeais où vous trouverez encore une « maison de Rabelais », joliment restaurée. Et aussi un château, construit d’abord par Foulques Nerra, puis par Jean Bourré, trésorier de Louis XI, et où eurent lieu les noces de Charles VIII et d’Anne de Bretagne en 1491, au moment de la naissance de Rabelais.
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1 Rabelais y fut moine bénédictin et secrétaire de l’évêque Geoffroy d’Estissac.
2 Maison des vins de Bourgueil, sur la place de l’église.
3 « Estoit un pauvre homme villageois natif de Gravot, nommé Couillatris, abateur et fendeur de bois » (Quart Livre, Prologue)
4 Celle-ci, incertaine, varie de 1483 à 1494.
Voir la carte de la Rabelaisie
Centrale de Chinon 1
Château des Réaux
Abbaye de Bourgueil
Maison de Rabelais à Gravot